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Le TOP 5 d’un ensilage réussi

Le TOP 5 d’un ensilage réussi

Recolter au bon stade

Ce qu’il se passe dans le silo 

L’ensilage est une méthode de conservation acide des fourrages. Maintenir un pH bas (aux alentours de 4) dans votre silo prévient du développement des échauffements, du développement de mycotoxines et de la perte de valeurs nutritionnelles. Pour limiter au maximum les pertes (qui s’élèvent de 8 à 25% de la MS totale du silo), il convient donc de réduire le pH de l’ensilage le plus rapidement possible ! 

Quelles solutions s’offrent à vous ? Le TOP 5 d’un ensilage réussi !

1) Récolter au bon stade

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Il faut trouver le juste milieu entre la quantité et la qualité de l’ensilage. Le meilleur compromis pour maximiser la production laitière par hectare est le stade 32-33 % MS pour le maïs, 25 à 30 % de MS pour les graminées et au moins 35- 40% pour les légumineuses et les associations. 

2) Compacter et tasser 

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L’acidification résulte de l’action des bactéries anaérobiques qui fonctionnent en absence d’air. C’est l’étape la plus cruciale du processus et aucun produit n’est capable de chasser l’air d’un silo. Pensez à légèrement surgonfler les pneus pour augmenter la densité ! Dans la même optique, un débit de chantier limité est recommandé. 

3) Fermer rapidement et hermétiquement

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Appliquer deux bâches. Une première fine assure un bon contact avec le fourrage et élimine ainsi les poches d’air en surface. Une seconde, plus épaisse, a pour objectif de protéger le silo des pluies, du soleil et des ravageurs. La liaison de ces bâches aux murs et au sol doit être parfaite pour garantir l’étanchéité du silo. 

4) Un front d’attaque propre et un avancement suffisant 

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Une fois le silo ouvert, il faut le consommer entièrement : il faut avancer de 20 - 30 cm/ jour pour éviter des pertes de valeurs alimentaires de l’ensilage au contact de l’air. Le maintien d’un front d’attaque net joue également dans ce sens.  

5) Ajouter un agent d’ensilage

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Comme toutes les conditions ci-dessus ne peuvent être totalement maîtrisées (aléas climatiques, manque de temps, matériel…) et optimisées, un petit coup de pouce naturel s’impose pour prévenir les pertes de qualité ou la contamination du silo et ainsi maximiser la production.  

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