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Le stress thermique : un sujet bouillant

Alltech stress thermique vache laitiere

Faire face au stress thermique! 

21°C : c’est la température maximale pour laquelle une vache laitière produit à son optimum. Au-delà, on parlera de stress thermique, un seuil plus vite atteint qu’on ne le croirait (l’humidité ayant aussi un rôle à jouer) !  

Même un léger stress a des effets significatifs à court terme tels que :

  • La baisse de l’ingestion et donc la baisse de la production (jusqu’à 3L/jour) et de la note d’état
  • La diminution du TB  
  • Baisse de la fertilité (
  • Augmentation des risques d’acidose et de boiterie (car les vaches salivent moins)
  • Système immunitaire affaibli.

Des méthodes simples peuvent être mises en place pour limiter au mieux ces impacts. Si réduire « mécaniquement » la chaleur parait évident on peut aussi mettre en place une stratégie nutritionnelle.

 

Combattre la chaleur : le top 5

  • L’eau avant tout !
    C’est le critère le plus important, une vache peux augmenter ses besoins journaliers jusqu’à 50% (soit jusqu’à 120L au-delà de 30°C), Pour s’assurer que les vache boivent suffisamment assurez-vous d'avoir des abreuvoirs propres et en quantité suffisante. La règle : 1 mètre pour 15 vaches.
  •  Augmenter la densité énergétique de la ration ? 
    Comme l’ingestion risque de tactique pour augmenter l’absorption de nutriments. Une bonne source d’énergie serait l’apport de matière grasse protégée ou de seaux à lécher riches en énergie. 
  • Qu’en est-il de la protéine ?
    Dans la même logique une baisse d’ingestion entraîne un déséquilibre en azote avec les effets associés : baisse de la production, de la fertilité et de la réponse immunitaire. Pour contrer cela, des sources de protéine facilement assimilables dans le rumen peuvent être utilisées. Parlez-en à votre conseiller Alltech pour savoir quelle option sera la plus rentable pour votre système.
  • Le dilemme de la fibre​ 
    Maintenir le niveau de fibre de la ration est d’autant plus important pour limiter le risque d’acidose et pourtant leur digestion crée encore plus de chaleur pour l’animal. D’où l’importance de fournir des fourrages de très bonne qualité et digestibles.
  • Un petit coup de pouce rentable et nécessaire​ 
    Comme vu plus haut, le stress thermique influe sur l’ingestion et la production mais aussi sur la charge bactérienne et la qualité des fourrages (chauffe des ensilages). Avec des pertes entre 70 et 150€ / lactation, des solutions nutritionnelles sont envisageables avec un bon retour sur investissement. Améliorer la santé du rumen pour l’ingestion, favoriser l’immunité pour limiter les cellules ou stabiliser les fourrages en prévenant la chauffe…  

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